Les producteurs d’oléoprotéagineux du monde entier parlent d’une même voix

Réunis à Paris à l’invitation de la FOP (Fédération des producteurs d’oléagineux et de protéagineux) du 30 juin au 2 juillet 2015, une quarantaine de responsables professionnels, réunis au sein de l’IOPD (Dialogue international des producteurs d’oléagineux) et représentants les principales filières oléagineuses et les principaux pays producteurs, a débattu de l’ensemble des thématiques concernant tant ces cultures que leur valorisation.

En conclusion de ces échanges, ils ont adopté une position commune mettant notamment en avant les points suivants :

Face à une demande croissante en protéines et huile végétale, il faut intensifier les efforts de recherche et investir dans les secteurs de développement,
Les échanges mondiaux doivent se faire dans un marché libéralisé faisant l’objet de négociations commerciales entre les différents pays,
L’accès aux facteurs de production, notamment aux nouvelles technologies, doit être simplifié, harmonisé et facilité avec des systèmes d’évaluation scientifiquement fondés.
La diversification des débouchés alimentaires et non-alimentaires doit se poursuivre et reposer sur des systèmes agricoles durables,
La durabilité des systèmes doit permettre d’accroître la productivité tout en répondant aux enjeux économiques, sociaux, environnementaux, de sécurité alimentaire et d’énergie,
Les évaluations environnementales et le changement d’affectation des sols doit faire l’objet d’études scientifiques fiables faisant consensus

Gérard Tubéry, Président de la FOP a déclaré : « le produire plus et mieux que prône la FOP trouve un écho favorable au niveau international. Il y a clairement consensus aujourd’hui pour faciliter l’essor de nos cultures oléoprotéagineuses qui permettent de manière durable 1) d’assurer la sécurité alimentaire mondiale par le renforcement d’accords internationaux librement négociés et non brutalement imposés, 2) de répondre aux enjeux politiques, économiques, environnementaux, climatiques, énergétiques et sociaux et 3) d’offrir aux producteurs des perspectives viables et de conforter leur revenu grâce à la valorisation de leurs productions sur des marchés porteurs et à l’avenir prometteur ».

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