Fauchage d’une parcelle d’expérimentation dans l’Aveyron : Il est temps que cesse la complaisance face à la délinquance !
Paris, le 24 septembre 2020 – Le 13 septembre 2020 dernier, les producteurs de tournesol français ont de nouveau été victimes des exactions d’un groupuscule de « faucheurs volontaires », perpétrées sur une plateforme d’expérimentation située à Druelle dans l’Aveyron.
Après le temps de l’émotion suscitée par cet acte de destruction, la Fop, Terres Inovia et Terres Univia, rappellent que cette expérimentation agroécologique, légale et autorisée, avait pour seul but de trouver des solutions techniques contre le développement d’une maladie, le sclérotinia. Cette dernière menace les tournesols ainsi que d’autres cultures oléagineuses ou légumineuses.
Une destruction qui n’a aucun sens
La Fop, Terres Inovia et Terres Univia rappellent que ces cultures sont des têtes de rotation. Elles permettent de diversifier les assolements et de répondre ainsi aux enjeux environnementaux et de la transition écologique. Elles ont aussi un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique ainsi que dans la préservation de la biodiversité. Enfin, elles sont les piliers incontournables de la réussite du Plan Protéines destiné à contribuer à l’affirmation de notre souveraineté et combattre la déforestation.
C’est pourquoi la Fop, Terres Inovia et Terres Univia demandent aux Pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités. Ils attendent de ceux-ci qu’ils s’engagent avec conviction en faveur des biotechnologies et de l’innovation variétale. Ils leurs demandent aussi d’agir avec détermination pour que les auteurs de tels actes sauvages soient réellement poursuivis et systématiquement condamnés.
Interrogés à ce sujet, les Présidents de la Fop, Arnaud Rousseau, de Terres Inovia, Gilles Robillard, et de Terres Univia, Antoine Henrion, ont notamment affirmé : « piétiner des travaux de recherche en faveur d’une agriculture plus diversifiée et durable, c’est faucher l’intérêt général et hypothéquer l’avenir d’un pays. Il est temps d’agir contre ces dérives extrémistes qui sont autant de fléaux pour celles et ceux qui oeuvrent dans le respect de la loi. En France, les acteurs des filières agricoles savent faire de la science avec conscience ».
Contact : Thibaut LEDERMANN – 06 50 69 20 08